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 My work isn't stranger than me...

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2 participants
AuteurMessage
Vofa Vitlaus
    Psychiatric Nurse ;; Organs and corpses are her best game

Vofa Vitlaus


Féminin
.âge : 31
.date d'inscription : 25/06/2009
.messages : 21
.credits : (c) Just Banana, et gif (c) FoX


─ Secret Tale ─
.who i am: asylum nurse
.desire: nothing
.address book:

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MessageSujet: My work isn't stranger than me...   My work isn't stranger than me... Horloge028nkJeu 25 Juin - 22:26

Vofa Vitlaus
feat Kaya Scodelario


My work isn't stranger than me... 121pydj

« Après tout, pour un esprit équilibré, la mort n'est qu'une grande aventure, rien de plus. »



Qui suis-je ?
    Nom : Vitlaus
    Prénom(s) : Vofa
    Surnom(s) :
    Âge : 23 ans
    Date de naissance : 28 juillet 1958
    Lieu de naissance : une toute petite maison sur la côte en Islande
    Nationalité : Islandaise


Maître de son destin ou pas ?
    « Excusez-moi, mademoiselle, est-ce que le coq a chanté ? »
    « Non monsieur, pas encore. »
    « Est-ce que le coq a chanté ? »
    « Je ne crois pas, monsieur. »
    « Est-ce que le coq a chanté ? »
    « Aucune idée. Il faudrait le lui demander. »
    « D’accord, mademoiselle. Cooooooooooooq ! Est-ce que tu as chantéééééééééé ? »

    L’homme repartit d’un pas fragile mais déterminé, et Vofa sortit de sa blouse blanche un calepin et un crayon de papier bon marché. Bon, pour Monsieur Ashtock, c’était bon. Il avait cessé de lui adresser la parole, ce qui était déjà une victoire en soi. La jeune infirmière détestait les conversations, avec des fous ou pas. Elle évitait de parler aux autres, ce qui la reposait presque autant que de dormir une journée entière. Suite aux questions répétées de Monsieur Ashtock, elle nota dans son carnet qu’il n’allait pas mieux.

    * Monsieur Ashtock : toujours malade *

    Vofa rangea son calepin, puis se souvint qu’elle devait encore voir Madame Cox et Monsieur Stanley avant la pause du déjeuner. Deux merveilleux cas en perspective…

    1# Cas n°1 : Madame Cox

    Vofa frappa doucement à la porte de Madame Cox, attendant plusieurs secondes afin de savoir si elle lui répondrait. Apparemment… non. L’infirmière sortit la clé de la chambre 349, et lorsqu’elle la plaça dans la serrure, elle entendit un hurlement sauvage venant de la chambre en question. Allons bon, encore un délire de sa patiente. La jeune femme ferma les yeux quelques secondes, puis tourna lentement la clé dans la serrure. Les cris reprirent de plus belle, et elle se gratta la tête d’un air toujours aussi impassible. Ouvrant la porte, elle put admirer Madame Cox, plaquée contre le mur du fond, brandissant un bouchon de liège dans sa direction. Ah oui, c’est vrai, c’était son arme de prédilection, celle que les médecins lui avaient donné pour qu’elle se calme enfin.

    Mais bon, mauvais choix, apparemment.

    « Partez ! hurlait-elle comme une démente, ce qu’elle était, finalement. Allez-vous-en, je suis armée ! Je n’hésiterai pas à me servir de cette grenade ! »
    « Bien. »

    Vofa sortit à nouveau son calepin pour noter que Madame Cox ne s’était pas encore rétablie de sa paranoïa, mais celle-ci se remit à hurler comme une folle.

    « Ne… NE SORTEZ PAS CA ! Folle ! Enragée ! Brute ! Monstre ! Ne me tuez pas ! Ne me tuez paaaaaaaas ! »
    « Je vous laisse. »

    Refermant la porte à double tour, Vofa abandonna sa patiente au docteur qui viendrait la soigner un peu plus tard dans la journée. Après tout, l’asile Ste-Mary fonctionnait ainsi… Elle se dirigeait à présent vers la chambre 231, celle de Monsieur Stanley.

    2# Cas n°2 : Monsieur Stanley

    La jeune infirmière venait d’arriver dans la chambre de son patient. C’était l’un des malades qu’elle venait voir le plus souvent, étant responsable de cette partie de l’asile. Madame Cox avait été une exception de dernière minute… Monsieur Stanley était assis sur son lit, pâle et le dos très droit. Il devait donc être dans sa période digne et très calme. Oui, ce patient était schizophrène, à moitié classe, et à moitié racoleur, séducteur, insupportable quoi. Vofa s’assit près de lui, attendant de voir ce qui allait se passer : il arrivait à Monsieur Stanley de changer très rapidement de personnalité…

    « Bonjour, Mademoiselle. »
    « Bonjour, Monsieur Stanley. »
    « Vous êtes toujours très belle dans cette blouse, Mademoiselle, mais j’aimerais beaucoup que vous ne gardiez pas cet air sévère sur votre visage en permanence. »

    Elle ne répondit rien, habituée aux critiques de ce patient si perfectionniste.

    « Vous ne devriez pas paraître si indifférente à tout. Mais votre travail doit être difficile à supporter, n’est-ce pas ? »
    « Non. »

    Elle était sincère. Ca n’avait pas été pareil, en Islande. Sa famille de pauvres pêcheurs lui avait appris les rudiments de la fabrication d’appâts, durant laquelle elle s’était écorchée la peau à cause du froid, des hameçons, des filets coupants, des insectes vivants tentant de la piquer une dernière fois. Son enfance n’avait été que souffrance, glaciers, et misère. Oui, parce que les poissons, ils ne les mangeaient pas : ils les vendaient… Aussi se sentait-elle mieux au chaud, bien qu’entourée de Londoniens un peu plus bizarres qu’elle. Mais, se considérant comme idiote et très méchante, elle ne le pensait pas elle-même.

    « Mademoiselle, reprit Monsieur Stanley. Souriez-moi un peu. »
    « Impossible. »
    « C’est ce que vous me répondez à chaque instant. »

    Soudain, il quitta son air déçu, et sourit d’un air un peu crétin.

    « Eh bien, on nous a renvoyé la coquine ? Viens là, ma mignonne. »
    « Non. » dit-elle simplement en ressortant son calepin.

    Monsieur Stanley : toujours schizophrène.

    Il se leva de son lit et lui fit face, avant de la pousser en arrière. Elle tomba doucement sur la couette, soupirant intérieurement de dépit. Bon, il fallait encore qu’elle se sorte d’une situation délicate, tout en n’appelant surtout pas un médecin à la rescousse. Rien de mieux que de perdre le contrôle pour perdre son emploi… Les infirmières incapables de se débarrasser de leurs problèmes ne faisaient pas long feu ici… La jeune Islandaise roula sur le côté, mais son épaule fut bloquée par la puissante paume de Monsieur Stanley. Il la fixa d’un air étrange, puis la força à approcher son visage du sien. N’ayant aucune force dans les bras, elle lui donna un tout petit coup de talon dans le genou droit. Ce fut cependant assez pour l’arrêter momentanément.

    « Ben alors, elle veut pas qu’on l’embrasse, la chérie ? On t’a jamais embrassée, hein, avoue ? Tu me l’as déjà dit, y a longtemps. »
    « Non. »
    « Bon, tu me l’as pas dit, mais je sais qu’on t’a jamais embrassée. Allez, laisse-toi faire, et apprends ! »

    Il tenta encore de se rapprocher, mais quelque chose l’arrêta. Ses yeux se voilèrent et se perdirent dans le vide, puis il secoua la tête en serrant les poings.

    « Oh ! Mademoiselle Vitlaus, que faites-vous ainsi allongée d’une manière si indécente ? »
    « Je travaillais. »

    Elle se redressa, puis sortit de la chambre, qu’elle referma à double tour. Bon, ça, c’était fait. Que lui restait-il à faire ? Ah oui, manger… Bah, elle n’avait pas faim du tout, et plutôt mal à l’épaule… Mais il lui restait quelque chose de très important à faire ! Bien sûr : les bocaux. Evidemment, les bocaux ! Son activité favorite du midi. La seule, d’ailleurs. Elle se dirigea vers la salle des autopsies, et referma consciencieusement la porte. Et voilà, elle était tranquille pour au moins une heure !

    3# Cas n°3 : Mademoiselle Vitlaus

    Vofa disposa tous les bocaux de la salle devant elle : il devait y en avoir une trentaine ! Elle tira un des tiroirs de la pièce : un cadavre d’homme mûr, en pleine forme. Elle l’approcha de la table aux bocaux, puis se frotta les mains. Bien, c’était le moment de s’amuser un peu ! Vofa se ganta, et ouvrit tous les bocaux. Son activité consistait à remettre tous les organes des boîtes à leur place dans le cadavre vidé de l’homme ou de la femme qu’elle avait choisi, et si elle parvenait à le remplir parfaitement… elle avait gagné. Gagné quoi ? Le droit de prendre deux cadavres la fois suivante, ainsi que deux fois plus de bocaux, pour s’amuser encore plus.

    Son après-midi fut plutôt maussade : il avait manqué un rein.


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Lexis L. Heartfeels
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Lexis L. Heartfeels


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MessageSujet: Re: My work isn't stranger than me...   My work isn't stranger than me... Horloge028nkJeu 25 Juin - 22:37

    Alors là... nan mais tu surpasses tout xD
    Moi qui croyais avoir tout vu Rire

    Validée et envoyée à l'asile.
    Bon jeu ;)
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